Quand un être cher est aux prises avec la toxicomanie ou est victime de la dépendance, les familles et autres personnes proches ont besoin d’informations rapides sur la façon dont ils peuvent l’aider. C’est là le but de cette page. Les centres Narconon de réhabilitation ont sauvé la vie de toxicomanes pendant plus de quatre décennies, et nous espérons pouvoir vous aider à comprendre qu’il existe une solution à la toxicomanie et que la personne dont vous vous occupez, ou vous-même, pouvez en bénéficier.
Ci-dessous, vous trouverez quelques-unes des questions et réponses les plus courantes à propos de la toxicomanie. Merci de nous faire savoir si vous avez besoin d’autres informations ou si nous pouvons vous aider de quelque façon à gérer la difficulté que vous rencontrez.
Les toxicomanes ne vont pas réussir à assumer leurs responsabilités habituelles telles que des devoirs scolaires, des activités professionnelles, des soins aux animaux, aux enfants ou à d’autres personnes à charge. La vaisselle ne sera pas lavée et il n’y aura pas de nourriture dans la cuisine. Souvent, ils n’arriveront pas à rester propres et à prendre soin d’eux-mêmes. Souvent, ils ne mangeront ou ne dormiront pas normalement, restant debout pendant de longues heures ou étant dans les vapes et ensommeillés pendant les heures normales d’éveil. Ils peuvent devenir irritables et antagonistes et même hostiles quand on les questionne. Ils peuvent changer d’amis et avoir tendance à rester secrets ou à se cacher. Ils peuvent avoir soudain trop d’argent ou bien des possessions ou des articles personnels peuvent disparaître de la maison.
La toxicomanie est un état caractérisé par une recherche et une consommation répétée et compulsive de drogues, d’alcool ou de substances similaires, malgré les répercussions que cela cause au niveau social, mental et physique. Elle s’accompagne généralement d’une dépendance psychologique et physique à la substance addictive ainsi que de l’apparition de symptômes de sevrage quand la consommation de la substance addictive est réduite ou arrêtée rapidement. Lorsqu’il y a une dépendance, la consommation de drogue contrôle l’individu, plutôt que l’inverse. Quand une personne perd la capacité de décider rationnellement si elle va ou non prendre une drogue ou de l’alcool, elle est dépendante.
Avec certaines drogues, la dépendance peut se produire très rapidement. Cela signifie qu’après seulement une, deux ou trois prises, une personne peut avoir une envie incontrôlable de drogue qui la pousse à en reprendre, tout en sachant que ce n’est pas une bonne décision. D’après certaines personnes qui ont pris de la méthamphétamine, du crack, de la cocaïne et de l’oxycodone, ces réactions se sont produites de cette façon. L’ecstasy peut devenir rapidement addictive. L’alcool et le cannabis peuvent être addictifs mais agissent habituellement plus graduellement.
Dans certains milieux où l’on consomme beaucoup de drogues, on constate également une augmentation de la criminalité et de la violence, et de violences et négligences au niveau familial. Un nombre plus élevé de personnes peuvent se blesser du fait de conduire sous l’influence de l’alcool ou de la drogue. Ces personnes ont davantage de relations sexuelles non protégées, pouvant avoir pour résultat des grossesses et des maladies sexuellement transmissibles. Il peut y avoir une augmentation du vagabondage, du chômage et des décès liés à la drogue.
La plupart des drogues passent dans le placenta et affectent le fœtus. La consommation de crack, de cocaïne, d’héroïne, de méthamphétamine ou de substances opioïdes sur ordonnance, comme la méthadone, l’hydrocodone et l’oxycodone, peut rendre un bébé accro à ces drogues dès la naissance. La consommation d’alcool peut entraîner une réduction du poids à la naissance et des déformations physiques ainsi que des cas de mauvais développement du corps et des facultés intellectuelles. La consommation de cocaïne peut entraîner des malformations congénitales. Les hallucinogènes tels que le LSD, la kétamine et l’ecstasy peuvent provoquer une fausse couche ou un accouchement prématuré.
On doit choisir soigneusement son programme de réhabilitation. Un programme de réhabilitation efficace doit offrir un moyen de réduire ou d’éliminer les envies irrésistibles afin de permettre à la personne de profiter à nouveau d’une vie sans drogues. Chaque personne doit également redresser les situations de la vie qui l’ont initialement amenée à la toxicomanie, et elle aura à rebâtir sa vie sur d’autres bases que celles qui l’ont détruite en raison de la toxicomanie. Le programme Narconon de réhabilitation pour la dépendance aux drogues et à l’alcool s’occupe de ces différents éléments, qui ont fait leurs preuves.
Peu importe les excuses que donne une personne, abuser de drogues ou d’autres substances addictives telles que les substances inhalées est dangereux et nuisible pour la personne elle-même et pour son entourage. La meilleure façon d’aider une personne est de l’amener à arrêter d’en prendre. Si elle promet d’arrêter, et qu’elle essaie de le faire mais n’y arrive pas, il se peut que vous sauviez sa vie si vous lui faites commencer le programme Narconon de détoxication des drogues et de l’alcool.
Malheureusement, beaucoup de toxicomanes ne réussissent pas à voir d’où viennent leurs difficultés et refusent qu’on les aide. Les conseillers pour l’admission dans un centre Narconon peuvent vous conseiller sur la meilleure façon d’aborder ce problème et vous aider jusqu’à l’arrivée de la personne dans un établissement Narconon de réhabilitation. Autrement, la meilleure solution pourrait être de faire intervenir chez vous un professionnel qui aidera la personne dépendante à décider par elle-même de suivre un programme de détoxication. Votre centre Narconon le plus proche peut aussi vous conseiller des services offerts par ces professionnels.
L’estimation actuelle des frais qu’occasionne l’abus de drogue et d’alcool en Amérique, par exemple, est de 416 milliards de dollars par an. C’est l’équivalant d’une facture de 1300 dollars que chaque Américain, homme, femme et enfant doit payer chaque année. En Europe, en 2008, les 16 pays membres de l’Union européenne ont dépensé environ 2,25 milliards d’euros en raison du problème créé par la toxicomanie. En Russie, en 2008 également, on a estimé que ce problème avait coûté 54 milliards de dollars au pays.
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